L'automne est la saison prompte aux métamorphoses, elle l'a toujours été pour moi. Des gains, des pertes, des surprises. Et tout ce qui se trouve entre.
Le premier deuil que j'ai vécu, celui de ma grand-mère, a eu lieu lorsque la lumière dorée caressait nos jours de plus en plus courts. C'est donc cet espace que je contacte lorsque j'entre dans septembre-octobre. C'est lors d'une pleine lune des Moissons que j'ai fait la rencontre de mon partenaire de vie. Que j'allais goûter au bonheur à deux depuis.
Aucun de ces événements n'étaient prévus, bien entendu. À vingt ans d'écart entre ces deux moments-clés, j'ai observé se créer des espaces de résilience, de sérénité, des rituels internes se sont invités pour faire circuler les émotions, laisser leur vérité me parvenir clairement.
Je n'avais pas prévu non plus de devenir massothérapeute.
Pourtant, en regardant en arrière, j'étais celle qui soulageait les épaules endolories d'un père aux mains tâchées par le fioul des chaudières qu'il allait remplacer chez les braves gens du village. J'étais aussi celle qui grattait le dos d'une maman fourbue par les mille-et-unes obligations de femme au foyer parfois incomprise.
Des années plus tard, de l'autre bout de l'Atlantique, je ne savais pas que la pandémie viendrait me réveiller ainsi.
En tant que Taureau, j'ai besoin d'œuvrer concrètement, de sentir que ma contribution fait une différence. J'étais en pleine transition professionnelle et je commençais à masser mes amies pour s'amuser pendant le confinement. On s'échangeait des services et je conscientisais tranquillement qu'il se passait quelque chose lorsque j'apposais mes mains. L'intuition me soufflait son élan libérateur. Quelques formations plus tard et je me mettais à mon compte.
Il y a eu des choix évidents issus de rappels à soi.
Ce n'était pas prévu. De vouloir œuvrer pour celles qui portent leur monde à bout de bras. D'avoir à coeur si fort que la femme soit reçue comme une déesse dans un espace privilégié. Moi qui n'ai ni soeur ni fille, je vous offre mes soins pour que vous puissiez rentrer chez vous régénérées.
Au plaisir de vous recevoir à la maison, en votre corps, coeur et âme de femme.
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